Après les 6 premiers matchs de Super Rugby Aotearoa 2020, il me semblait intéressant de faire une petite comparaison sur les pénalités sifflées depuis le début de cette compétition comparativement à la dernière journée du Top14 (la 17e) qui s'est disputée fin février-début Mars.
Bien que le nombre de match analysé soit relativement très proche (6 vs 7), nous allons observer des écarts très importants entre les 2 compétitions, notamment sur le jeu au sol, faisant suite à l'application de la directive de Mars 2020.
Ainsi, en 6 journées de Super Rugby, le nombre total de pénalités sifflé (142) est supérieur au nombre total de pénalités sifflé (137) lors de la dernière journée de Top14 (Avec donc un match en moins en Super Rugby). Le nombre moyen de pénalité par match affiche un delta de 4 pénalités :
L'écart le plus important concerne donc bien évidemment le jeu au sol. En effet, les fautes au sol (phase plaqueur plaqué ou sur les phases de ruck) représente 61,3% des fautes sifflées en Super Rugby alors qu'en Top14, cette proportion n'est que 38% :
En zoomant sur l'équipe qui bénéficie de la pénalité, on observe également un grand déséquilibre dans les 2 compétions entre l'équipe utilisatrice du ballon, et l'équipe qui défend.
Sur les 87 pénalités de Super Rugby sifflées sur le jeu au sol, 47 sont en faveur de l'équipe défendante (soit 54%) alors que la proportion est inversée sur la dernière journée de Top14 (42% seulement):
L'écart de proportion sifflées sur le jeu au sol est compensée en Top14 par les Mêlées. On constate effectivement la différence très souvent citée entre la phase de lancement de jeu qu'est la Mêlée dans l'hémisphère sud, et la phase de combat qui sert à mettre l'adversaire à la faute en Top14. Seulement 10 pénalités en mêlée en Super Rugby (soit 1,6 pénalités par match) contre 25 en 7 matchs de Top14 (soit 3,6 en moyenne). Cela représente donc 18,25% des fautes sifflées en Top14 contre seulement 7,04% en Super Rugby :
Récap global :
Spécifique sur le jeu au sol :
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